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comédie dramatique

  • Sang froid

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    C’est une véritable tragédie qui frappe notre pote Nelson Darman (Liam Neeson) et sa femme Grace (Laura Dern). Non content d’avoir appris le décès de leur fils Kyle (Micheál Richardson), ils découvrent que celui-ci se droguait puisqu’il aurait succombé à une overdose d'héroïne. C’est une version des faits que n’arrive pas à croire ce père désemparé et il va en avoir la confirmation grâce à Dante (Wesley MacInnes), un collègue de son fils. Ce dernier est en fait une victime collatérale d’une affaire de drogue et dès lors qu’il apprend ce qu’il s’est réellement passé, Nelson décide de traquer un par un les assassins. Alors que les cadavres s’empilent, sa piste va le mener jusqu’à un certain Viking (Tom Bateman).

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    Il a beau s'être démené dans les 2 volets de Taken, il y a encore des fous qui osent s’en prendre à la famille de Liam Neeson ! Histoire de changer un peu, c’est cette fois son fils qui joue les victimes et bien entendu, sa vengeance va être terrible. Sang froid c’est aussi et surtout un remake du film norvégien Refroidis et c’est le même réalisateur Hans Petter Moland qui s’est chargé de cette adaptation. Passé ce scénario sans originalité, on apprécie cette dérision qui aurait gagné à être encore plus appuyée (un peu à l’image de la communication qui a accompagné la sortie du film). Quitte à se marrer, autant y aller à fond ! Sans compter qu’on s'embarrasse également de personnages comme les policiers qui n’apportent strictement rien. Le jeu de mots est facile mais ça risque de vous laisser de glace !

     

    Il faut le voir pour : Éviter de demander à votre chauffeur de taxi de changer de musique, ça risque d'être pire !

  • Mr. Ove

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    Depuis la mort de sa femme Sonja (Ida Engvoll), notre pote Ove (Rolf Lassgård / Filip Berg) traverse une période difficile et les choses ne vont pas en s’arrangeant. Après 43 ans de bons et loyaux services, il est renvoyé comme un malpropre et se dit qu’il est peut-être temps pour lui de rejoindre sa bien-aimée. Il avait donc prévu de se pendre mais va devoir interrompre son suicide avec l’arrivée de ses nouveaux voisins Parvaneh & Patrik (Bahar Pars & Tobias Almborg) ainsi que leurs enfants. Réputé dans tout le quartier pour son sale caractère, Ove n'a pas toujours été comme cela et va ainsi s'avérer être d'une aide précieuse pour cette famille.

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    Le cinéma suédois nous enchante à nouveau avec cette adaptation du roman de Fredrik Backman. Si tout au long du film le personnage principal qu’est Mr. Ove cherche à mettre fin à ses jours c’est aussi pour déclencher des flashbacks qui le montre sous un tout autre aspect. Le vieux bougon laisse alors place à un jeune candide et d’une infinie générosité ; à travers quelques scènes émouvantes telles que le diner avec Sonja, la construction de cette rampe ou cette larme séchée dans le bus. Malgré une mécanique redondante et un dénouement téléphoné, il n’en reste pas moins un film aux personnages attachants dont une Ida Engvoll resplendissante et un véritable feel-good movie qui décroche le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Oublier la Volvo et rouler en Saab !

  • Coyote girls

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    Afin de poursuivre son rêve de devenir artiste, notre pote Violette Sanford (Piper Perabo) est partie s’installer à New York laissant ainsi derrière elle son père William (John Goodman). Les premiers temps sont durs et puis la jeune compositrice va finir par se faire engager au Coyote Ugly, un bar tenu par Lil (Maria Bello). Violette s’apercevra vite que son nouveau job ne consiste pas simplement à étancher la soif des clients ; les Coyotes sont surtout là pour faire le show ! De nature plutôt timide, celle que l’on appelle désormais Jersey va faire étalage de tous ses talents et notamment faire entendre sa voix.

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    Une jeune provinciale débarque en ville avec des rêves plein la tête, cette histoire on la connait par cœur et s’y ajoute ici un coté sexy. Non seulement les Coyote girls vous servent à boire (et pas de l’eau s’il vous plait !) mais en plus de ça elles égayent les soirées en faisant de belles danses sur le bar. Histoire de ne pas rendre le film trop misogyne, on a le personnage de Rachel qui se fait remarquer par son caractère violent. Quant à notre héroïne ; elle fait une belle rencontre amoureuse, réussit à s’imposer par ses dons de chanteuse, passe par des moments de doute tout ça secouer au shaker et cela donne un cocktail assorti d’un Happy end sans réel intérêt. A consommer avec modération !

  • Le promeneur d’oiseau

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    Cela fait 18 ans que notre pote Zhigen (Baotian Li) vit avec comme seule compagnie un oiseau en cage. Il s’était promis un jour qu’il voyagerait avec lui pour retourner dans son village natal et l’heure est désormais venue de tenir ses engagements.  Zhigen aura même de la compagnie puisqu’il va pouvoir s’occuper de sa petite fille Renxin (Yang Xin Yi) dont les parents sont, une fois encore, en déplacement professionnel. Au départ, elle ne se montre pas très enthousiaste à l’idée de suivre son grand-père qu’elle connait finalement peu mais ils vont avoir l’occasion de partager un voyage qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

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    Notre pote Philippe Muyl est allé jusqu’en Chine pour son 8ème film. Le promeneur d’oiseau repose sur un schéma simple pour ne pas dire simpliste ; une petite fille délaissée par ses parents et accro à sa tablette numérique va redécouvrir à travers ce road-trip les joies du retour à la nature, à des plaisirs élémentaires. Le réalisateur français dépeint de façon assez grossière cette famille dispersée et seulement unie à travers leurs appareils high-tech. Il n’empêche que la petite Yang Xin Yi est aussi adorable qu’elle peut se montrer délicieusement peste et que cette promenade fait du bien. Parfois il faut savoir se contenter de peu et c’est le cas ici.

     

    Il faut le voir pour : Vous acheter un oiseau !

  • De toutes nos forces

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    Ces 3 derniers mois, notre pote Paul Amblard (Jacques Gamblin) était rarement chez lui mais désormais au chômage, il va pouvoir passer un peu plus de temps avec sa famille. Du moins, c’est ce qu’espérait sa femme Claire (Alexandra Lamy) mais Paul reste toujours aussi distant vis-à-vis de son fils Julien (Fabien Héraud), jeune adolescent paraplégique. Ce dernier cherche l’amour qu’il n’a jamais reçu de son père et pour les réunir il souhaite participer à une course de triathlon particulièrement difficile ;  l’Ironman. En dépit de son fauteuil roulant, Julien est déterminé à y prendre part mais reste encore à convaincre son père.

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    C’est une belle histoire que cherche à nous conter Nils Tavernier, celle de la réconciliation entre un père et son fils au travers d’une impressionnante et intense compétition sportive. Il ne faut pas se le cacher ; De toutes nos forces est un joli film mais on peut difficilement faire plus convenu tant au niveau de la réalisation que dans le déroulement de son scénario. Ce n’est toutefois pas une raison pour passer à coté des prestations du trio Lamy / Gamblin / Héraud qui a su trouver le ton juste pour éviter que le film ne tombe dans le mauvais pathos. Simple mais efficace, une belle leçon de courage et d’amour.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’énerver quelqu’un en fauteuil roulant !

  • An oversimplification of her beauty

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    La journée commence mal pour notre pote Terence (Terence Nance) ; il s’est levé en retard pour aller travailler et il n’avait vraiment pas besoin de ça. Après son boulot et ses cours, il doit en effet déménager un lit qui plus est dans le métro new-yorkais ce qui, croyez-le, est une véritable aventure ! Ce soir, il attend en effet la visite de Namik (Namik Minter) avec qui il entretient une relation plus qu’ambiguë puisqu’elle est déjà en couple avec quelqu’un. A priori, ils ne sont donc que de simples potes d’enfance même s’ils ont déjà eu l’occasion de dormir ensemble 18 fois sans aller plus loin. Un coup de fil va cependant tout remettre en cause.

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    N’y allons pas par 4 chemins, An oversimplification of her beauty est un ovni ! Déjà, il faut savoir que derrière ce titre se dissimule en fait 2 films puisque le réalisateur Terence Nance intègre un court-métrage How would I feel tourné en 2006. On a donc un mix entre ces réalisations sans compter quelques séquences d’animation qui viennent apporter encore un peu plus de curiosité à l’œuvre. Le thème est on ne peut plus simple ; il évoque sa relation avec Namik et à partir de là, on a droit à du verbiage continu qui suscite plus l’indifférence que la passion. Il n’y a que les plus courageux qui se permettront le luxe d’une drôle d’expérience.

     

    Il faut le voir pour : Faire livrer votre lit !

  • Un enfant de toi

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    Ils se sont aimés et ont même donné naissance à Lina (Olga Milshtein) mais Aya & Louis (Lou Doillon & Samuel Benchetrit) se sont peu à peu éloignés. Depuis, chacun a refait sa vie ; elle a rencontré Victor (Malik Zidi) et lui fréquente actuellement Gaëlle (Marilyne Fontaine) mais une question se pose : et si leur histoire n’était pas complètement terminée ?  C’est Aya qui a pris l’initiative d’appeler Louis pour lui annoncer qu’elle s’apprêtait à sauter un pas important dans sa relation. Elle est prête à faire un nouvel enfant du moins le pensait-elle car les retrouvailles avec son ancien compagnon la perturbent au plus haut point d’autant plus qu’ils vont se revoir régulièrement.

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    Les histoires d’amour on sait quand ça commence mais on n’est jamais trop sur quand ça se finit et cela résume assez bien le scénario d’Un enfant de toi. Pendant 2H16, on est les témoins des vicissitudes amoureuses d’un couple ne sachant plus où en est leur relation au grand désarroi de leurs compagnons respectifs et aussi du notre. On ne va pas y aller par 4 chemins, c’est long mais long et même interminable à un moment donné. Le film se décompose en 3 parties et regorge de dialogues débités par des comédiens qui ne cessent d’avoir la bougeotte certainement pour éviter que l’on s’endorme. Ma seule consolation découvrir Marilyne Fontaine qui disparait hélas trop vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex.

  • Main dans la main

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    Depuis la mort de leurs parents, nos potes Joachim (Jérémie Elkaïm) et sa sœur Véronique (Valérie Donzelli) sont plus que jamais inséparables. Une complicité qu’elle voudrait mettre à profit en participant à un concours de danse amateur à Monaco mais le chemin est encore long. En attendant, ce miroitier de Commercy doit se rendre à Paris et plus précisément à l’Opéra Garnier pour prendre des mesures et une chose incroyable va alors se passer. A peine a-t-il posé les yeux sur Hélène Marchal (Valérie Lemercier), une professeure de danse qu’ils échangent instantanément un baiser. Le plus étonnant reste à venir puisqu’ils ne pourront plus bouger l’un sans l’autre.

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    Valérie Donzelli avait charmé aussi bien la critique que les spectateurs avec La guerre est déclarée et le pitch de ce nouveau film avait de quoi séduire. Au casting, Jérémie Elkaïm répond une fois de plus présent afin de former un drôle de couple avec Valérie Lemercier mais une association qui a vraiment du mal à convaincre. Une fois que la magie a ensorcelé Hélène & Joachim, l’histoire devient incompréhensiblement ronronnant profitant à peine de cette situation incongrue pour apporter un peu d’humour qui aurait été plus que bienvenu. Main dans la main en décevra plus d’un, on ne gardera en mémoire qu’une idée originale qui n’a pas su être exploitée comme il se doit.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de danser pieds nus surtout si votre partenaire porte des talons !

  • Au galop

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    Notre pote Paul (Louis-Do de Lencquesaing) est un écrivain dont le dernier ouvrage est en passe d’être publié. Séparé de sa femme avec qui il a eu une fille Camille (Alice de Lencquesaing), cette dernière cohabite avec lui dans le même immeuble. Récemment, il est tombé sous le charme d’Ada (Valentina Cervi) qui travaille pour sa maison  d’édition mais cette relation s’annonce déjà bien compliquée. Cette femme est aussi celle qui emploie Camille comme baby-sitter et puis surtout elle doit prochainement épouser Christian (Laurent Capelluto). Au même moment, la santé du père de Paul est inquiétante et celui-ci vient d’être conduit à l’hôpital.

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    Première réalisation pour notre pote Louis-Do de Lencquesaing et on s’accordera à dire qu’Au galop lui ressemble assez bien. Il se dégage de l’acteur une certaine image de bobo appuyé par son comportement nonchalant, une aisance qu’on retrouve également du coté du scénario. C’est une tranche de vie qu’on partage avec Paul & Camille incarnée par la propre fille de l’acteur, leur complicité constituant le seul point notable. Il y a des moments assez drôles comme cette crise de rire devant le cercueil ou bien cette mère qui perd la tête mais le film ne cravache pas beaucoup et ce n’est vraiment qu’au petit trot que vous seriez tenté d’y aller.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mère prendre le taxi seule !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.